Centre Jean Abadie - Groupe hospitalier Saint-André - CHU de Bordeaux

"Le séjour de près de 3 semaines au centre Abadie pour ma fille de 16 ans (scarifications et idées suicidaires) a été très bénéfique. Une équipe solide, bienveillante (mention spéciale aux infirmiers) et qui assure un suivi efficace à la sortie."

"Infirmiers et infirmières compétents. Mauvaise écoute et accompagnement des psychiatres qui préfèrent nous bourrer de médicaments plutôt que de mettre en place une thérapie entre patient, psychologue et psychiatre. 1 visite des parents (uniquement!!) dans la journée et quelques descentes dans le parc et non pas à l'extérieur de l'établissement. Je témoigne de mes hospitalisations en 2020, soit 3ans après et en pleine période du Covid. J'ai été hospitalisé 3 fois entre mars et aout 2020. Trois hospitalisations qui ne m'ont pas aidé, loin de là. J'ai quitté cet établissement pour un autre psychiatre beaucoup plus adapté. Décision très mal accueillie par l'établissement qui nous a bien fait galérer pour me laisser partir. Aujourd’hui en prenant du recul je dirais que ces hospitalisations ne m'ont pas aidé. L'établissement m'a surtout shooté au anxiolytique et non pas de traitement médicamenteux adapté a mon état mental. De plus la vie en communauté composée uniquement de jeunes malheureux et mal en point ne peux que déprimer encore plus les nouveaux patients. Certes les patients se retrouvent entourés mais cette situation ne peut que les tirer vers le bas. Plusieurs connaissances connu lors de mes hospitalisations, rares sont celles qui vont mieux, nécessitant toujours un suivis psychiatrique ou même décédées suite à un très très mauvais suivis venant du centre Abadie, pendant, et en dehors des hospitalisations. Je vous déconseille sérieusement!!"

"UTCA, 2e étage J'y ai été conduite pour anorexie mentale et on m'a laissé mourir dans le plus grand des calmes. J'y ai subi beaucoup de négligence médicale et j'ai fini par être hospitalisée ailleurs, et même pas grâce à Abadie, qui prétend ne pas avoir de lits alors que des contacts internes savent que les places changent régulièrement... Une amie a réussi à faire une TS là-bas alors qu'elle était hospitalisée suite à une TS, tandis qu'une autre en UTCA a vécu tout sauf un rétablissement avec la possibilité de faire de l'hyperactivité, des possibilités de se scarifier, des surdosages de traitements... J'ai aussi vécu un empoisonnement à cause de leurs médicaments surdosés"

"On est très loin des sources originales et des actes du médecin créateur de la première unité française au Centre Abadie dédiée à l'accueil des jeunes suicidants, puis l'un des rares services spécialisés dans la prise en charge des troubles des conduites alimentaires (TCA). qui a aujourd'hui créé sa propre structure aux horizons bien différents... Concernant notre fille, son hospitalisation à Abadie, en service de TCA fut une catastrophe au même titre que le travail à son égard. En 15 jours d'hospitalisation complète, 1H15 de consultation par le psychiatre (docteur Viaud) responsable du service, et moins d'une heure par la psychologue, auront suffit pour prendre la décision d’arrêter l'hospitalisation en déclarant : « je ne sais pas quoi faire pour elle ! » On remarque là, le manque de volonté d'un service et d'un professionnel afin de ne pas faire l'effort de chercher outre mesure. Cette mauvaise volonté est inadmissible de la part d'un établissement dit spécialisé et de la part d'un professionnel, psychiatre, tout aussi spécialiste des troubles alimentaires. Questionné à plusieurs reprises, le docteur n'a pas eu la délicatesse et le professionnalisme nécessaires pour répondre par écrit à nos questions « Je n'ai rien à vous dire ! ». C'est un refus catégorique, un mutisme irrespectueux envers les professionnels, sa patiente et les parents. Les médecins sont interloqués et consternés par cette attitude inadmissible. Une attitude à la hauteur de l'établissement... Aujourd'hui loin de la façade immaculée présentée sur le site, de la noirceur qui dégouline des bords des fenêtres, des gouttières rouillées, de l'état pitoyable d'un jardin pompeusement nommé « parc » avec des barrières cassées et couchées dans les herbes folles, de l'irrespect même des plaques nominatives des médecins disparaissant sous les mêmes herbes hautes, du panneau handicapé cassé... Quant à l'intérieur, propre, il faut bien le reconnaître, entre les odeurs de tabac qui émanent de dessous la porte du fond, l'issue de secours avec la poignée cassée, les portes coupe-feu laissées ouvertes et les peintures qui tombent en décrépitude, on est vraiment loin de l'image idyllique que l'on veut bien accorder à l'ensemble. Reste que le personnel reste agréable et courtois et représente un sourire au cœur du mutisme d'un des responsables. Ceci n'est que mon avis, en toute objectivité par rapport à des actes professionnels que nous pouvons prouver, tout en admettant, et c'est heureux, qu'au delà de cet inadmissible incident, certains patients auront trouvé des points positifs à cet établissement."