Blanchisserie des Pyrénées 65100 Lourdes

"« Les Temps Modernes » de Chaplin de 1936 semble si loin mais à la fois si proche et encore et tellement d’actualité. Par où commencer ? qu’a t’il à dire à part qu’il y a tout à dire ? Pas de prime de précarité car « emploi saisonnier », pause pas payée (donc les journées durent 20 min de plus), jour ferié payé 30e de + (brut !), prime de quota de 100e remplacée par une prime de présence de 50e car le directeur juge qu’une prime de quota est « farfelue » donc aucune motivation pour les faire…mais obligation de les atteindre (180 draps/h minimum). Je pense qu’on doit s’estimer heureux d’être payé car si ce n’était pas un minimum obligatoire je doute qu’ils le fassent. En 6 mois, il y a eu un turn-over qu’on ne verrait jamais ailleurs. Les raisons ? elles sont au dessus. Mais apparemment le problème restent les personnes qui partent prcq elles sont « fainéantes » et « paresseuses ». Je suis certain que ce n’est pas le cas, cette usine a ses aprioris et elles ne les volent pas. Plusieurs personnes sont partis pour trouver mieux pour la même charge de travail mais pour un meilleur salaire et de meilleures conditions. c’est dans ces moments là que le travail à la tâche prend tout son sens dans ce genre d’activité : quel est le mieux ? travailler 7 heures et faire 1260 draps ou bien les faire en 6h ? on nous demandera encore et toujours plus alors qu’on mériterait de finir plus tôt…alors on doit « réduire la cadence » mais alors une question se pose : pourquoi faire le maximum pour le salaire minimum ? les avantages ? 4 places par mois au CGR de Tarbes pour 24e (6e/place) (eh encore il faut être au courant sinon il faut le deviner) pause fraîcheur au delà de 30 degrés (quand ils le veulent), une chocolatine les jours fériés (magnifique), un repas de début et de fin de saison, du muguet offert pour le 1er mai et les anniversaires sont fêtés chaque mois pour les concernés. (visiblement le directeur et le chef de prod ont leur anniversaire chaque mois). les machines sont vieilles, obsolètes et poussiéreuses, on s’étonne après qu’elles ne marchent qu’à moitié et qu’on ne sort pas le tonnage qu’il faut et qu’on prend du retard et la pression se fait ressentir. il faut environ 25 personnes par équipe : 4 aux 3 calandres, 2 aux tunnels, 2 au lavage, 3 aux petits linges, 1 à la sortie du linge et 5 aux éponges. De ces 25 personnes, 10 sont en CDI et les 15 sont en CDD et ne reviendront pas la saison prochaine. Je n’ose pas imaginer pas l’autre équipe. On donne de notre temps et de notre énergie pour un travail déshumanisant, ingrat et qu’on méprise pour en échange un salaire de misère, des conditions à revoir et aucune reconnaissance. « Les heures sont longues et le salaire misérable. » Alors oui, il y a toujours pire que ça je suis d’accord mais comme dans tout mal il y a un bien : c’est ce genre de « travail » qui nous motive à espérer et surtout vouloir mieux dans la vie. Donc pour ça j’imagine qu’on doit les remercier. à tous ceux qui liront ce commentaire et qui travailleront une ou plusieurs saison là-bas, je vous souhaite bonne chance et surtout bon courage…le plus dur reste à venir…"

"Bonjour Je suis le saisonnier d Azureva de Piau Engaly La saison se termine ET je tiens à remercier Christian.. julien..et les autres chauffeurs qui sont venus par tous temps faire mes livraisons de linges Merci à eux pour leur sympathie et professionalisme À bientôt pour la saison d été Hervé"

"Ce n'est pas une blanchisserie payante, c'est une blanchisserie industrielle qui lave des charges de Hugh, pas les vêtements individuels. Mal étiqueté ou classé par Google."